Kevin Anderson

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KAPUSKASING – Le 20 décembre dernier, la ville de Kapuskasing a reçu de bonnes nouvelles en forme d’une lettre parvenant de Lisa McLeod le ministre des Services à l’Enfance et des Services Sociaux et Communautaires indiquant que le moratoire pour les changements associés à la formule de répartition des coûts CASSDC (conseil d’administration des services sociaux du district de Cochrane) sera prolongé jusqu’à la fin de 2019.

Alors les craintes de l’entrée en vigueur d’une formule de financement basée sur le nombre d’habitants sont suspendues temporairement. Cette nouvelle formule de financement aurait coûté à la ville de Kapuskasing 1.2 million de dollars de plus. Les villes de Hearst et Cochrane auraient aussi vu des hausses de financement significatives.

« Cette décision nous alloue de souffler pour une autre année mais ce ne nous alloue pas de s’asseoir et rien faire. » dit David Plourde maire de Kapusaksing. « Je pense que nous devons nous assurer que la révision éventuelle de la formule de financement reflète les besoins de nos communautés.

« Nous ne pouvons pas nous permettre une hausse de 1.2 million de dollars. Ceci engendrait une hausse de taxe de 12 pourcent supplémentaire simplement pour le déboursement des coûts additionnels, sans tenir compte du financement actuel. Ce n’est pas abordable. C’est pour cette raison que cette filière en est une des plus urgentes au dossier du conseil de ville. Nous devons travailler avec diligence et arriver à une solution parce que ce coût additionnel  pourrait entraîner plusieurs répercussions. »

M. Plourde note qu’une des complications dans ce processus est l’élection de nouveaux conseils  municipaux dans la zone desservie par CASSDC.

“Il y a moins de conseillers d’expérience qui demeurent” commente t-il. “Vous n’avez que quelques uns à Hearst, quelques uns ici à Kap et très peu dispersés dans la région du CASSDC. C’est impératif que tous les conseillers et les maires soient rapidement mis à jour sur ce portfolio avec précision et efficacité. Ultimement, Plourde dit que la décision de réviser ou non, la formule de financement, demeure la responsabilité du ministère des Services à l’Enfance et des Services Sociaux et Communautaires

“A ce point ici, on n’est pas certain que le ministère accepterait une soumission de la part des municipalités concernées même si  on en développerait une ou s’ils vont prendre une approche plus systématique et proportionnelle pour les déboursements des coûts des CASS à travers la province ou s’ils vont même changer la formule  existante» explique Plourde. « C’est un enjeux nouveau pour un gouvernement provincial qui vient lui même d’être nouvellement élu. Qu’importe la direction que le ministère adopte, nous devons s’assurer de demeurer au centre de ce processus pour garantir qu’il n’y ait aucun effet négatif pour nous. »

Un tomodensitogramme (CAT Scan)  ici à Kapuskasing.

Plourde maintient qu’un des plus grands obstacles pour CASSDC demeure les coûts élevés des transferts non urgents de patients.

Il suggère qu’une façon de surmonter cet obstacle serait que le Ministère de la Santé donne son approbation pour l’achat et l’opération d’un tomodensitogramme (CAT Scan)  ici à Kapuskasing.

« Lorsqu’on regarde au nombre de transferts non urgents de patients, 80 pourcent sont pour un  CAT Scan   » dit-il.

« Ainsi si on peut réduire les coûts de 80 pourcent – ceci n’inclut même pas les subventions financières données aux patients qui choissent de conduire à leur rendez-vous – on parle donc de beaucoup d’argent. Pour moi c’est simple comme solution et je ne comprends pas pourquoi ça prend tant de temps à être approuvée. »